Inclusion et mixité sociale
Dans l’école française, la mixité sociale est en régression. Les notes de la DEEP (Education nationale) le mettent en évidence. Un rapport de la Cour des comptes (Mai 2025) le pointe également. La mixité sociale a pourtant toujours constitué, sous différentes formes, un enjeu de politique publique éducative (école pour tous, élitisme républicain, collège unique, zones prioritaires, …). Pour autant, le constat d’aujourd’hui est celui-ci : la mixité sociale a régressé. Peut-être faut-il y trouver une raison dans la coexistence, à côté des discours généraux de ces politiques éducatives, de décisions tout autant politiques qui n’ont pas donné, ou même ont enlevé les moyens de les mettre en œuvre : des moyens inégalement répartis avec des zones prioritaires laissées en déshérence, une réduction des moyens, le manque de formations des personnels enseignants et éducatifs, des encouragements à l’enseignement privé devenant de plus en plus ségrégatif, la « gentrification » et la ghettoïsation d’établissements, et plus globalement, le désengagement de l’Etat des missions de service public.…



