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Président du Réseau Français sur le Processus de Production du Handicap (RFPPH) Formateur accrédité sur le modèle de développement humain-processus de production du handicap (MDH-PPH), et dans les domaine des droits et des politiques inclusives / administrateur organismes de formation et secteur médico-social / ancien cadre dans le secteur médico-social et formateur

mercredi 8 mars 2017

lecture : L'éducation bilingue en France

L’éducation bilingue en France : politiques linguistiques, modèles et pratiques. 
Textes réunis et présentés par C. Hélot et J. Erfurt (Lambert-Lucas, 2016)


En tombant sur cet ouvrage, je ne m’attendais pas trop à y trouver quelque chose sur la langue des signes. Et pourtant si. Cet ouvrage est bien une « preuve » de la prise en compte de la langue des signes française comme un des éléments du bilinguisme français, aux côtés d’autres bilinguismes comme celui d’Outre-mer, celui des langues régionales, ou les bilinguismes scolaires. Sur les plus de 650 pages du volume, la partie sur le bilinguisme des sourds et la langue des signes française comporte environ 80 pages et articles.



Il faut quand même rappeler que depuis la loi de 2005, la langue des signes française a le même statut de langue que le Français, et l’on ne peut que constater que la mise en œuvre de son enseignement se heurte à de grands obstacles sur le terrain.

Il s’agit d’un ouvrage universitaire, un peu savant, mais que ceux qui enseignent la LSF ou en LSF mériteraient d’en prendre connaissance, ne serait-ce que pour concevoir les différents bilinguismes qu’ont pu définir et décrire les recherches internationales et les postures d’enseignement qui peuvent s’en inspirer.

Voici la présentation du contenu des articles avec leurs auteurs :

« Cette partie présente, d’abord, les dimensions sociolinguistique et historique de l’éducation langagière dans des contextes de surdité (Régine DELAMOTTE). Elle aborde, ensuite, les spécificités de bilinguisme vécu par les personnes sourdes (Sandrine BURGAT) et celles de l’acquisition précoce de la LSF (Marion BLONDEL et Fanny LIMOUSIN). Elle poursuit par les réalités institutionnelles et de terrain de l’enseignement de la LSF en France dans une perspective bilingue (Elise LEROY). Elle termine, enfin, par la place et le rôle de l’université dans la reconnaissance des recherches sur la surdité (Brigitte GARCIA et Sandrine BURGAT). Il s’agit donc de partir d’une approche générale de la communauté sourde et des recherches la concernant, afin d’éclairer les dispositifs actuels d’éducation bilingue, les perspectives de formation et de recherche, mais en passant par le vécu des locuteurs sourds (entre autres les enfants) et des professionnels sourds » (Régine Delamotte, p.270)

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